Annonce d’une nouvelle phase du projet de protection des récifs coralliens dans le cadre de l’initiative Tech4Nature entre Huawei et l’UICN

Coraux transplantés au site de restauration (Source de l’image : N. Nazurally, EcoMode Society) (PRNewsfoto/Huawei)
Nature MCM

FLACQ, Maurice, 24 juin 2023 /CNW/ — Huawei Mauritius (Maurice), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la EcoMode Society ont annoncé aujourd’hui une nouvelle phase du projet Tech4Nature à Maurice pour étudier le succès de reproduction des espèces dans une zone de récifs restaurée à Maurice.

La nouvelle phase fait directement suite à une étape clé du projet réalisée en juin, au cours de laquelle les partenaires, soutenus par la communauté locale, ont réussi à transplanter 25 000 fragments de corail cultivés dans des pépinières de coraux dans une zone dégradée de l’écosystème de récifs à Pointe aux Feuilles, un site de 20 km2 au large de la côte est de Maurice. Ce projet est l’un des premiers du genre dans l’ouest de l’océan Indien.

« Je salue la réalisation de l’initiative Tech4Nature. Notre objectif est que d’ici 2030, nous puissions travailler ensemble pour favoriser un océan sain qui soutient la nature et les gens », a déclaré l’honorable Sudheer Maudhoo, ministre de l’Économie bleue, des Ressources marines, de la Pêche et de la Navigation de Maurice. « Avec le soutien de l’initiative Tech4Nature, de Huawei et de ses partenaires, nous nous réjouissons à l’idée de continuer à prendre des mesures pour restaurer la biodiversité océanique et côtière pour les générations futures. »

Pour surveiller la mobilité des espèces sur le site de restauration des récifs coralliens et déterminer les facteurs qui perturbent le succès de la reproduction, une solution comprenant des caméras, des récepteurs GPS, la 4G et l’infonuagique a été déployée. La deuxième phase du projet fera appel à l’analyse de données fondées sur l’IA pour guider les décisions de conservation, appuyer la recherche de biologistes de la vie aquatique et éduquer le public sur l’importance de la conservation et de la restauration des récifs.

« Le projet nous aidera à disposer de plus d’informations pour gérer et réglementer l’utilisation publique », a déclaré Nadeem Nazurally, président d’EcoMode Society. « Il permettra également de rapprocher la conservation de la biodiversité du grand public, car des vidéos et d’autres documents de diffusion sont prévus au moyen de l’application mobile. En collaboration avec l’UICN et Huawei, le projet nous permet de faire un bond qualitatif en intégrant de nouvelles technologies à la surveillance et à la conservation des espèces. »

Le lagon de 243 km2 créé par le réseau de récifs de 150 km de coraux frangeants abrite un riche éventail de vie aquatique, dont 61 espèces de macroalgues, 110 espèces de coraux, 132 espèces de poissons et de nombreuses espèces endémiques. Toutefois, le réseau de récifs est confronté à de nombreuses menaces, notamment la surpêche, la pollution et la modification de la composition des eaux de mer en raison de l’enlèvement des mangroves et des herbiers marins. Les changements climatiques ont entraîné une augmentation des niveaux marins, des tempêtes extrêmes et des températures marines. Les efforts de restauration des récifs coralliens peuvent renforcer la résilience face aux changements climatiques en protégeant les régions côtières contre l’érosion et en atténuant l’élévation des niveaux marins.

En tant que petit État insulaire en développement (PEID), Maurice dépend fortement de ses ressources coralliennes, en particulier de ses industries de la pêche et du tourisme. En effet, le tourisme représente environ 8 % du PIB de la nation insulaire et 10 % de son emploi. L’aquaculture des coraux pour réparer les récifs dégradés a gagné en popularité à Maurice, la microfragmentation servant de technique relativement nouvelle où de petits fragments de corail sont montés dans des pépinières hors site à l’aide de blocs de béton, de structures galvanisées et de roches basaltiques naturelles pour soutenir la croissance des coraux.

La surveillance précoce du site de restauration a montré une augmentation de la biodiversité locale, et 1 890 fragments de corail supplémentaires sont actuellement propagés dans la pépinière de coraux pour étendre la zone de restauration. Avec la désignation du site comme aire marine de conservation volontaire, l’élan pour revitaliser la biodiversité dans l’écosystème des récifs en utilisant la puissance de la technologie et des partenariats s’accélère.

« La collaboration entre les institutions publiques et le secteur privé est de plus en plus nécessaire pour déterminer la réussite face aux défis environnementaux complexes », a déclaré James Hardcastle, chef de l’équipe des aires protégées et de conservation de l’UICN. « Nous avons l’occasion de tirer parti d’innovations technologiques et de les intégrer aux mesures de conservation de nos écosystèmes. Ce projet illustre à quel point la coopération et l’intégration sont la voie à suivre pour mettre fin à la perte de biodiversité. »

« Ce projet est le premier du genre pour lequel nous investissons à Maurice, après des douzaines d’expériences réussies de développement de solutions pour protéger différentes espèces et divers espaces naturels dans des pays du monde entier en utilisant des technologies avancées telles que l’infonuagique, l’IA et la connectivité », a déclaré Zheng Kui, chef de la direction de Huawei Mauritius (Maurice). « Le rôle du secteur technologique pour relever ce défi est essentiel, mais ce n’est que grâce à la collaboration avec des partenaires stratégiques et dévoués que les objectifs pourront être véritablement atteints. »

On espère que ce projet pourra être reproduit dans d’autres régions de Maurice et qu’il permettra d’équilibrer les besoins en matière de tourisme et de conservation. Et comme jusqu’à 50 % des récifs coralliens du monde ont déjà été détruits ou dégradés, le succès du projet à ce jour démontre la valeur de la restauration mondiale à grande échelle des récifs soutenue par la technologie numérique.

Partager cet article
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *