10 jours du côté du bien (Iyi Adamin 10 Günü) est un film réalisé par Uluç Bayraktar avec Nejat Isler.
Un thriller turc dans le plus pur style hollywoodien avec une touche inimitable de Humphrey Bogart… à la turque.
Une sorte de parodie de Philip Marlowe (il ne s’en cache pas), divertissante et rafraîchissante. Bonne et originale ? Pas du tout, mais il est gratifiant de retrouver le personnage et de le ramener à cette époque très différente.
Critique du film
Il n’est pas génial et il n’entrera pas dans l’histoire avec toute cette parodie consciente, manifestement faite pour la télévision en termes de photographie et d’intrigue. Mais il est divertissant en tant que film familial et a une touche très années 80 en termes de structure de scénario, de conception de scène et de planification générale.
Une touche très classique.
Oui, c’est un film turc, mais pas dans le sens du cinéma « sentimental » auquel nous sommes si habitués. 10 Days of a Good Man est plus un thriller de tueur en série qu’un film plus typique de l’industrie turque, un peu plus hollywoodien et moins Istanbul (ou bien il le prétend, ce n’est pas toujours réussi, soyons honnêtes).
Il joue à tout moment à faire référence au cinéma classique, devenant presque une parodie… divertissant, oui, mais aussi peu drôle et sans parvenir à dépasser sa démarche : dans les cinq premières minutes, on connaît déjà le jeu de la » méta-référence « … et puis quoi ? Ensuite, il ne sait pas comment jouer ce « quelque chose de plus » qui aurait pu faire de ce film quelque chose de beaucoup plus spécial que, sans aucun doute, il n’est pas.
Notre avis
Un jeu, appréciable, mais d’une facture un peu faible qui reste dans la démarche « fun », mais ne parvient pas à s’imposer authentiquement comme un film avec son empreinte et sa vérité propres.
Date de sortie
10 février 2023
Où regarder 10 jours du côté du bien
Réalisateur
Uluç Bayraktar
Acteurs et Actrices
Nejat İşler | Nur Fettahoğlu |
Şenay Gürler | Ilayda Alişan |
Ilayda Akdoğan
Erdal Yildiz
Esra Ronabar
Barış Falay
Yurdaer Okur
Riza Kocaoğlu
Et le film inspirera…
Tomber amoureux, ce n’est pas le corps, mais l’âme,
L’éternité n’est possible que pour l’âme.