‘Psycho’ (1960). Critique du film

Psycho est un film réalisé par Alfred Hitchcock en 1960 avec Anthony Perkins et Janet Leigh.

Psycho est un film important pour le cinéma : il a changé la façon dont les films d’horreur étaient réalisés et ce n’est pas qu’il n’y avait pas de films de série B auparavant (cela doit être plus ancien que le cinéma lui-même), c’est que ce film a prouvé qu’avec peu de choses, on peut faire un chef-d’œuvre.

Bien sûr, il faut être bon. Et je pense que ce monsieur appelé Hitchcock l’était.

Psicosis (1960), de Hitchcock

Plot

Une jeune fille s’échappe avec de l’argent qui n’est pas le sien et se retrouve sous la pluie dans un motel dont le propriétaire, Norman Bates, est à la fois gentil et étrange.

Le reste relève de l’histoire du cinéma.

Critique de Psycho

Qu’est-ce que je vais ajouter à l’un des films les plus discutés de l’histoire ? Qu’il est merveilleux ? Eh bien, allez, il l’est, et nous sommes tous d’accord sur ce point (à l’exception de certains, qui ne lui ont pas donné l’Oscar). D’ailleurs, c’est tout ce qu’un réalisateur a toujours voulu faire et qu’il n’ose pas, ou dit qu’il ne veut pas, ou n’a tout simplement pas le talent ou l’imagination.

Dans Psycho, c’est une question d’argent et d’extérieur du film : Hitchcock décide de faire un film à petit budget et commence à imaginer et à innover et, bien sûr, il l’obtient. Le pauvre en avait marre des studios parce qu’ils l’obligeaient à faire des happy ends, ils ne lui laissaient rien faire, alors cet Anglais s’est mis au travail et s’est dit : bon, on va changer la façon de monter, allez. Les bagarres de ce type avec les studios portaient sur une seule chose : le montage. Il disait à juste titre que tout y était changé et qu’un film pouvait parler de la crise financière et qu’entre le producteur et le monteur, on finissait par faire un film sur l’amour, alors dans celui-ci, il allait rester heureux et faire ce qu’il voulait, et la scène de la douche est sortie.

Psicosis (1960), de Hitchcock

Comme il pouvait faire ce qu’il voulait, il s’est dit : je vais tuer la vedette et je resterai la star du film (c’est ce qu’il voulait, allez) et comme ça, personne ne regarde les acteurs (vous savez qu’il les détestait profondément, du moins c’est ce qu’il disait) et ils regardent celui qui compte vraiment : le réalisateur (ok, ici on dit « il n’avait pas de grand-mère », eh bien, le réalisateur aimait se démarquer et si vous vous démarquez en le faisant bien, nous vous applaudissons).

Puis Anthony Perkins (qui ne voulait même pas entendre parler de ce film) obtient le rôle qui le hantera pour le reste de sa vie (il a essayé de continuer la saga à ses risques et périls, mais ça n’a pas marché. Il n’a jamais été un grand acteur et je suppose que tout le monde le savait, mais jouer l’un des premiers tueurs psychopathes de l’histoire du cinéma… c’était drôle (il n’était pas le premier, bien sûr, Fritz Lang l’avait déjà dépeint dans M, le pire de tous, mais c’est lui qui a créé l’école de pensée).

D’ailleurs, David Fincher en est un grand fan (un truisme).

Je ne vais pas entrer dans les détails cette fois-ci, car le film se distingue par son montage (et évidemment son rythme, c’est pour cela qu’ils vont ensemble). Il construit le genre moderne du film d’horreur et dit à plusieurs générations comment faire.

Vous trouverez des milliers de commentaires qui découperont le film jusqu’à l’os.

Moi, je dis : vous feriez mieux de le voir.

Celui-ci a six étoiles, mais Google m’en empêche.

Psicosis (1960), de Hitchcock

Notre avis

Ce film a le mérite d’être un film séminal (ça sonne mieux en anglais, désolé). Il a créé un courant bestial sans pareil parce qu’il a vraiment fait ce que (presque) personne n’a pu faire : un chef-d’œuvre sans discussion avec quoi que ce soit.

J’oubliais : il a aussi créé une école avec sa musique. Il y a tellement de choses que j’oublie, ça fait déjà sept étoiles !

Bande-annonce

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