Ant-Man et la Guêpe : Quantummania est un film réalisé par Peyton Reed avec Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michelle Pfeiffer, Michael Douglas, Jonathan Majors, Kathryn Newton et Bill Murray.
Basé sur la bande dessinée écrite par Stan Lee, Jack Kirby, Larry Lieber et Ernest Hart.
Vous savez quoi ? Dans 100 ans, lorsque les machines se souviendront que des êtres humains ont existé sur cette planète et que certains d’entre eux ont fait des choses appelées films et qu’elles commenceront à compiler -en quelques nanosecondes- l’Histoire du cinéma, elles parleront du Marvel Cinematic Universe, un phénomène qui, année après année, nous apporte des films si étonnamment répétitifs, stupides et, surtout, divertissants, qu’ils ont réussi à capturer un public qui demande exactement cela.
Encore un qui, sans rien apporter, nous offre plus de la même chose : un casting brutal d’acteurs qui, avec peu de moyens, succombe à deux heures de voyage dans le temps (et de stupidité) autour d’univers quantiques, de fourmis, de super-héros et d’une mauvaise blague de circonstance.
Divertissant.
Critique du film
Il est difficile de trouver un film de super-héros qui se sauve, oui (celui-ci ne le fait certainement pas), des critiques impitoyables qui, avec leur massue juste et cruelle, détruisent ces films à juste titre. Tout le monde se fout de ce que les critiques et les néo-réalistes récalcitrants ont à dire, parce que, année après année, ces films sont parmi les plus regardés de l’année : succès assuré, suite charmante, parce que c’est ce que le public veut voir (quoi qu’en pensent les critiques), et que Marvel et Disney savent le faire à mille merveilles.
Que le style visuel ne soit pas le meilleur ? Soyons honnêtes, c’est un luxe en termes de production et de décors qui, même si c’est vulgaire à souhait, se sentent de qualité partout.
Quant aux acteurs, n’en parlons pas. Des pointures qui, dit-on, viennent faire un film facile et, sans rien à voir avec Shakespeare, confortable et qui permet de vivre quelques années avec seulement quelques mois de tournage (si on y arrive).
Le public, heureux ; les acteurs, plus qu’heureux ; l’industrie, qui maintient son rythme dans sa bataille (en principe) perdue d’avance contre le streaming.
Ce n’est pas Rocco et ses frères, et personne ne le prétend, c’est plutôt La fourmi atomique et ses amis dans un univers quantique amusant qui, plein de rebondissements dans une histoire mal ficelée, divertit des millions de téléspectateurs à travers le monde.
Cela dit, quelles que soient les chances : ces films résonneront comme des phénomènes culturels.
Et ils le méritent, même si celui-ci n’est pas l’un des meilleurs.