RX&SLAG Paris – New-York présente la première exposition européenne de João Trevisan « Strangers at dawn » sous le commissariat de Simon Watson

Martin Cid Martin Cid
João TREVISAN. Portrait João Trevisan

RX&SLAG Paris – New-York a le plaisir de présenter João Trevisan dans sa toute première exposition européenne « Strangers at dawn » qui ouvrira au public le samedi 4 mai et se poursuivra jusqu’au samedi 8 juin. Cette exposition est sous le commissariat de Simon Watson.

João Trevisan est un artiste brésilien. Peint lors d’une résidence d’artiste à Lisbonne, au Portugal, Strangers at dawn se compose de deux ensembles de peintures à l’huile et à l’encaustique figurant des paysages montagneux et des abstractions minimalistes. Sombres et profondément méditatifs, tout en étant éthérés et lumineux, les deux ensembles d’œuvres sont des réflexions sur des paysages géographiques très distincts : le plateau plat de la capitale brésilienne Brasília où il est né et réside, et le territoire montagneux du Minas Gerais où vivaient ses grands-parents et qu’il visitait enfant.

Les peintures de paysage « Paisagem » de Trevisan sont des méditations sur les paysages montagneux du Minas Gerais voisin, un grand État intérieur du sud-est du Brésil, connu pour ses villes de l’époque coloniale datant de la ruée vers l’or du XVIIIe siècle. Ces peintures intimes aux accents corporels suggèrent le coucher du soleil au crépuscule ou une aube sombre où la lumière perce à travers les pentes escarpées des montagnes. En parlant de la lumière dans ses peintures « Paisagem », Trevisan dit qu’elles suggèrent « le coucher du soleil ou le crépuscule d’un ciel qui cherche à toucher les pentes comme une dernière ou une première touche, contournant les montagnes, attirant les yeux les plus attentifs ».

Les peintures abstraites minimalistes de Trevisan – Intervalos – sont basées sur des années de marches méditatives le long des voies ferrées près de sa maison à Brasília. 

Avec des fonds noir sombre, des lignes verticales de différentes épaisseurs et une gamme de couleurs profondes et sombres, elles évoquent des nocturnes. À l’instar d’une partition musicale où la lecture se fait dans l’espace vide, les peintures géométriques de Trevisan sont structurées par des intervalles. Pour l’artiste, « elles sont comme un corps d’introspection, orienté vers une métaphysique, comme le suggère leur luminosité, ouvertes sur l’extérieur… Un regard méditatif silencieux, à l’instar des promenades que j’aime faire le long du chemin de fer ».

Les deux séries de peintures de João Trevisan, Paisagem et Intervalos, sont le fruit d’un processus minutieux d’application et de brunissage de couches successives d’huile et d’encaustique, ce qui donne une surface sensuelle dans laquelle la lumière naturelle semble être capturée et réfractée. De nombreuses références à la peinture contemporaine et historique viennent à l’esprit, mais leur présence sensuelle et inquiétante est très contemporaine.

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