Le Musée Guggenheim Bilbao ouvre ses portes à l’innovation, à la créativité et à la liberté qui n’ont cessé de caractériser l’œuvre de Yayoi Kusama, à l’occasion d’une rétrospective qui aborde des thèmes emblématiques de l’artiste japonaise, comme la nature ou l’énergie vitale.

Yayoi Kusama
Yayoi Kusama
Portrait (Portrait), 2015
Acrylique sur toile
145,5 × 112 cm
Collection d’Amoli Foundation Ltd.
© YAYOI KUSAMA

La trajectoire de cette artiste singulière, l’une des plus reconnues et recherchées au monde, s’est développée en parallèle des convulsions du XXe siècle issues des conflits armés, transformations politiques, économiques et sociales et d’une scène artistique en évolution constante.

Sa force créatrice, contrainte à ses débuts par le conservatisme de la société japonaise de l’époque, trouva à New York à la fin des années 50 la scène parfaite pour faire éclater tout son talent. Au cours des décennies suivantes, Kusama a allié cette même passion à des incursions pionnières au sein de nouvelles pratiques artistiques, comme la performance, l’assemblage et l’installation, qui la firent passer par le pop art, le minimalisme et l’art postminimal. Un pari risqué à l’époque, devenu aujourd’hui une véritable référence.

Ses installations, dans lesquelles les accumulations ou les motifs répétés transforment espaces et objets, ses pièces fantastiques, peuplées de miroirs qui multiplient à l’infini l’expérience du spectateur, et son rayonnement caractéristique en tant que figure publique constituent les expressions uniques d’une artiste toujours avide d’explorer de nouveaux territoires dans lesquels évoquer ses préoccupations, ses obsessions et ses peurs.

C’est un immense honneur pour Iberdrola d’apporter son soutien à cette collaboration avec M+, premier musée global de la culture visuelle contemporaine en Asie, composée de plus de 200 peintures, dessins, sculptures, installations et documents d’archives. Je suis persuadé que cette exposition, l’une des plus attendues de la programmation artistique annuelle du Musée Guggenheim Bilbao, répondra aux attentes des visiteurs.

Année après année, exposition après exposition, Iberdrola réaffirme son alliance avec une institution pionnière comme le Musée Guggenheim Bilbao, pour continuer à faire de cette ville une référence mondiale dans le domaine de l’art, comme elle l’est également dans le secteur de l’innovation et du développement industriel.

Ignacio S. Galán Président d’Iberdrola

Yayoi Kusama / Infinity Mirrored Room - A Wish for Human Happiness Calling from Beyond the Universe, 2020
Mirrors, wood, LED lighting system, metal and acrylic panel / 293.7 × 417 × 417 cm / ©YAYOI KUSAMA / Courtesy of Ota Fine Arts
Yayoi Kusama
Salle des reflets infinis – Un souhait de bonheur humain provenant d’au- delà de l’univers (Infinity Mirrored Room – A Wish for Human Happiness Calling from Beyond the Universe), 2020
Miroirs, bois, système d’éclairage LED, métal, panneau acrylique
293,7 × 417 × 417 cm
©YAYOI KUSAMA
Courtoisie d’Ota Fine Arts

L’œuvre de Yayoi Kusama s’articule autour des grands thèmes et des grandes questions qui ont guidé les explorations créatives de l’artiste : l’infini, l’accumulation, la connectivité radicale, la nature cosmique, la mort et l’énergie vitale.

À travers des peintures, des dessins, des sculptures, des installations et des documents d’archives de ses happenings et performances, l’exposition présente la façon dont Kusama aborde les interrogations existentielles qui impulsent sa pratique artistique.

Pionnière du climat et de la contre-culture de la fin des années 60, Kusama dénonce les discriminations fondées sur la race et le genre, critique la guerre et le militarisme et attire l’attention des médias avec ses happenings publics.

L’intérêt de Kusama pour la nature est à la fois mystique et littéral, comme en témoignent ses citrouilles, que l’artiste assimile à une espèce d’esprit végétal bienveillant et à un reflet de sa propre âme, mais que l’on identifie à la fois immédiatement avec la nature.

Les œuvres joyeuses et colorées de sa récente série Mon âme éternelle (2009-2021) approfondissent la volonté de Kusama, et son engagement envers cette dernière, de transformer sa souffrance en art « pour guérir l’humanité tout entière ».

Yayoi Kusama
Yayoi Kusama
Bombe atomique (Atomic Bomb), 1954
Gouache, encre et pastel sur papier
25 × 17,6 cm
Courtoisie du Musée d’Art de la ville de Matsumoto
© YAYOI KUSAMA

Le Musée Guggenheim Bilbao présente Yayoi Kusama : de 1945 à aujourd’hui, une ambitieuse rétrospective consacrée à l’une des figures les plus influentes de l’art contemporain, icône culturelle du XXIe siècle. Organisée avec le soutien d’Iberdrola, l’exposition entend immerger le visiteur dans l’univers obsessionnel, singulier et avant-gardiste de Yayoi Kusama (née en 1929 au Japon) qui a évolué au cours d’une extraordinaire carrière artistique longue de sept décennies.

Des premiers dessins qu’elle a réalisés adolescente pendant la Seconde Guerre mondiale à ses créations immersives les plus récentes, cette rétrospective réunit une sélection de deux cents peintures, sculptures, performances, images en mouvement, installations de grandes dimensions et documents d’archives.

Organisée de manière chronologique et thématique, l’exposition articule la production de Kusama autour des grands thèmes et des grandes questions qui ont guidé ses explorations créatives (l’infini,

l’accumulation, la connectivité radicale, la nature cosmique, la mort et l’énergie vitale) et situe ainsi les œuvres dans les diverses réalités politiques et sociales vécues par l’artiste.

PARCOURS DE L’EXPOSITION

L’autoportrait

L’œuvre de Kusama s’appuie sur l’autoaffirmation et l’autoréférence, raison pour laquelle l’exposition comprend un espace consacré au genre de l’autoportrait, une pratique importante tout au long de la carrière de l’artiste, qui sert à la fois de présentation de l’artiste et d’introduction à l’exposition.

Le parcours commence par Autoportrait (Self-Portrait, 1950), un tableau sombre avec un tournesol couleur chair qui flotte au-dessus d’une bouche humaine, puis se poursuit avec les collages surréalistes des années 70, une gravure des années 90 et les toiles de peinture acrylique aux couleurs vives du XXIe siècle. Il se termine par Portrait, 2015, une composition réalisée à la façon d’un collage qui associe les pois, motif caractéristique de l’artiste, et les filets et formes tentaculaires, récurrents également.

Yayoi Kusama
Yayoi Kusama
Citrouilles (Pumpkins), 1998-2000
Technique mixte
6 pièces, dimensions variables
Collection de l’artiste
© YAYOI KUSAMA

L’infini

La première exposition individuelle de Yayoi Kusama à New York, organisée à la Brata Gallery en 1959, présente cinq peintures aux dimensions considérables intitulées Réseaux d’Infini (Infinity Nets), dans lesquelles de minuscules arcs peints en blanc recouvrent toute la surface d’un fond noir. Cette pratique constitue alors une nouveauté pour le public artistique new-yorkais, mais elle est particulièrement reconnue dans les cercles avant-gardistes européens. Sans titre (Recoupe d’une peinture de filet de l’infini) [Untitled (Off Cut of Infinity Net Painting), 1960] est un fragment de la peinture Infinity Net de 10 mètres de long qu’elle a créée pour la première exposition personnelle à la Stephen Radich Gallery de New York en 1961.

À l’occasion de son voyage qui la mène du Japon vers les États-Unis en 1957, l’artiste survole l’océan Pacifique. Ce qu’elle voit alors inspire ces œuvres (comme c’est le cas de La mer [The Sea, 1959]), qui explorent l’infini à travers des filets et des points suggérant des dimensions galactiques, des pois représentant des étoiles, des planètes et même la Terre comme « un pois parmi un million d’étoiles ».

Cette dualité entre le néant et l’infini constitue la base de la trame constituée de filets et de pois, caractéristique de Kusama, qui les conçoit comme des parties réciproques : les pois sont des espaces négatifs dans le filet, et inversement. Pareils à des nuages ondoyants ou des champs d’étoiles sans fin, les Réseaux d’Infini des années 90 et 2000 établissent des relations avec les forces naturelles qui inspirent l’artiste.

L’œuvre Transmigration, 2011, constituée de quatre panneaux aux couleurs vives, fait quant à elle allusion à la vision de Kusama d’un cycle de vie continu à travers la renaissance de la nature et de l’océan, comme dans ses premières peintures de filets.

Yayoi Kusama
Yayoi Kusama
Auto-oblitération (Self-Obliteration), 1966-1974
Peinture sur mannequins, table, chaises, perruques, sac, tasses, assiettes, cendrier, carafe, plantes en plastique, fleurs en plastique, fruits en plastique
Dimensions variables
M+, Hong Kong
© YAYOI KUSAMA

L’accumulation

L’idée d’accumulation et de répétition dans l’art de Kusama peut être interprétée, au-delà d’une tendance obsessionnelle, comme une expansion logique de sa vision créatrice, qui s’applique aussi bien à une série de dessins sur le sol de son atelier qu’au corpus global de son œuvre artistique.

Réalisé avec son nom découpé dans des invitations imprimées pour une exposition, le collage Accumulation de lettres (Accumulation of Letters, 1961) est l’une des premières œuvres d’accumulation de Kusama.

Un an plus tard, cette impulsion devient tridimensionnelle. L’artiste recouvre des objets et des meubles ménagers, des habits, des chaussures, des valises et d’autres éléments de centaines de protubérances en tissu rembourré. Il en résulte une série d’objets mystérieux, comme Sans titre (Chaise) [Untitled (Chair), 1963] qui présente de complexes et insolites associations organiques et érotiques.

Outre son caractère extrêmement laborieux, cette méthode impose à l’artiste des limites à sa vision de la croissance et Kusama commence donc à inclure dans ses œuvres des miroirs qui multiplient virtuellement son travail.

Progressivement, le désir compulsif de multiplier ces formes douces conduit Kusama à étendre sa vision à travers ses salles de miroirs infinis au début de l’année 1965, et dans des toiles argentées ou imprimées dans les années 70 et 80, comme Accumulation de mains, (Accumulation of Hands, 1980) où un canapé et des chaises sont enveloppés de centaines de gants d’argent.

La connectivité radicale

À la fin des années 60, Yayoi Kusama développe une pratique artistique qui s’éloigne de la matière et se concentre sur la participation du public et la performance. Immigrante aux États-Unis, elle adopte une position anticonformiste et ouvertement provocatrice : elle soutient les droits des gays, dénonce les discriminations fondées sur la race et le genre, parodie et critique la politique américaine et proteste contre la guerre du Vietnam à travers ses installations et son art pluridisciplinaire.

En raison notamment des nus montrés en public lors de ses performances, ces dernières attirent l’attention des médias et les divisent : si les uns les qualifient de manifestations de la contre-culture, les autres les taxent de stratagèmes publicitaires de mauvais goût. Aujourd’hui, cette pratique est considérée comme le cœur d’une stratégie artistique plus vaste que l’on pourrait appeler « connectivité radicale », cohérente avec la relation que Kusama a entretenu avec les médias tout au long de sa vie.

Durant cette période, ses œuvres comprennent des créations de mode, des spectacles de lumières et audiovisuels, des manifestations politiques, des installations et du cinéma performatif. Toutes incluent des performances de peinture de corps, lors desquelles l’artiste recouvre de pois peints la peau des participants nus. Kusama appelle cet acte « auto-oblitération », un concept qui implique la libération de l’individu, à travers la destruction du « je », du joug des limites imposées par la société, y compris les modèles féminins dominants. L’œuvre Auto-oblitération (Self-Obliteration, 1966-74) en est un exemple. Elle consiste en une

série d’objets recouverts de peinture de couleurs vives, dont six mannequins, des chaises et une table de salle à manger avec des éléments du quotidien.

Au cours de la décennie suivante, la pratique de Kusama devient introspective, bien que l’auto-oblitération réapparaisse comme thème prédominant dans son travail à partir de 1975.

La nature cosmique

Yayoi Kusama grandit entourée de pépinières sur la propriété familiale dont c’est le commerce. Très jeune, elle ressent une étroite connexion avec la vie organique. Outre la connexion visuelle entre ces plantations

« infinies » et sa tendance à la répétition, l’artiste observe l’anatomie des plantes et leurs cycles de vie, comme le montre Sans titre (Croquis de fleurs) [Untitled (Flower Sketches), vers 1945], provenant de ses carnets de croquis datant de la guerre.

Dans les œuvres comme Bourgeon (The Bud, 1951), elle remplace la toile par des sacs de graines en jute, ce qui témoigne de la richesse de ses ressources à une époque où l’on manque de toile, et transmet la force de la nature à travers les matériaux et le contenu.

Le terme « nature cosmique » ou « biocosmique » entend illustrer le concept illimité de « cosmos » de l’artiste et sa notion particulière de vie organique. Il constitue une sorte de lunette permettant de contempler toute la philosophie et la production artistique de Kusama.

À la fin des années 60, Yayoi Kusama explique pour la première fois la signification de ses pois en les comparant à des corps célestes ou à des symboles cosmiques. Elle dit aspirer ainsi à relier le ciel et la terre, le macroscopique et le microscopique, afin de « révéler le mystère » de la vie elle-même.

Cependant, cette approche de la nature cosmique n’est pas seulement mystique, mais également intime et littérale. Preuves en sont les citrouilles, qui apparaissent dans le lexique visuel de l’artiste au début des années 80 et que l’on identifie immédiatement avec la nature. Les citrouilles témoignent de l’animisme (croyance selon laquelle l’esprit est une énergie commune à tous les êtres vivants) de l’artiste, qui les assimile à une espèce d’esprit végétal bienveillant et à un reflet de sa propre âme.

Les sculptures et peintures biomorphiques des années 80 et 90 manifestent également l’attitude de Kusama face à la nature. C’est le cas par exemple de l’œuvre Obsession sexuelle (Sex Obsession, 1992), dont les formes sinueuses évoquent des racines et des tentacules qui oscillent entre l’aliénation du monde et la sensation expansive de ne faire qu’un avec le cosmos.

La mort

Probablement influencée par son enfance entourée de vie végétale, éphémère, et certainement marquée par ses souvenirs de la guerre et de l’après-guerre pendant son adolescence, l’œuvre de Kusama aborde sans cesse le seuil entre la vie et la mort, un thème déjà présent dans ses croquis et tableaux de fleurs plus précoces. C’est le cas par exemple de sa peinture Feuilles de maïs mortes (Dead Leaves of Corn, 1945).

Au milieu des années 70, Kusama doit faire face à la mort de deux personnes importantes dans sa vie : son père, Kamon, avec qui elle entretenait une relation complexe, et l’artiste américain Joseph Cornell, son ami intime à New York. Selon l’artiste, sa dépression et son envie de mourir ne furent jamais aussi fortes qu’à cette époque.

Les sculptures molles que crée alors l’artiste, comme Mort d’un nerf (Death of a Nerve, 1976), constituent ses propres symboles de la vie de la mort. Kusama suggère que la mort n’est pas la destination finale, mais une autre phase de la vie qui peut donner naissance à une nouvelle forme, conformément à la croyance orientale de la réincarnation.

L’énergie vitale

Vers 1988, l’art et la psyché de l’artiste s’orientent dans une tout autre direction. Kusama travaille avec le même dévouement dans son atelier de Tokyo, mais sa carrière commence enfin à prendre son envol. Les occasions de présenter son œuvre se multiplient et ses romans publiés sont bien accueillis dans les cercles littéraires avant-gardistes.

À partir de cette année, l’énergie vitale et le pouvoir de guérison de l’art constituent les thèmes essentiels de son œuvre. Elle conçoit son rôle artistique comme une souffrance thérapeutique en faveur d’autres personnes et d’elle-même. En 1999, elle déclare : « Je fais de l’art pour guérir l’humanité tout entière ». Et le corpus d’œuvres qu’elle produit pendant le nouveau millénaire amplifie ce message.

En 2009, alors qu’elle fêtait ses quatre-vingts ans, Kusama s’est lancée dans la plus grande série de sa carrière, My Eternal Soul. Cette série, qui se poursuivra jusqu’en 2021, comprend plus de 900 peintures joyeuses et colorées qui se distinguent par leurs palettes et leurs motifs inédits, ainsi que par leur format uniformément carré, qui n’avait pratiquement jamais été utilisé auparavant. Au cours des deux dernières années, pendant la pandémie de COVID-19, en raison et en dépit des diverses contraintes auxquelles elle a dû faire face, Kusama a continué à peindre, mais à plus petite échelle, appelant cette nouvelle série Everyday I Pray for Love (Tous les jours, je prie pour l’amour). Cette dernière série d’œuvres s’inscrit dans la continuité de son engagement pour la célébration de l’amour et de la vie à laquelle Kusama s’est engagée tout au long de sa carrière tout en affrontant les noirceurs de la mort ou des pensées suicidaires, comme ce fut le cas de nombreuses années. À la lumière de la dévastation à laquelle l’humanité entière a été confrontée durant la pandémie, les dernières œuvres de Kusama prennent une résonance plus puissante encore.

L’art a toujours été une question de survie pour Kusama et à présent, il soutient également sa vie : « Ô temps. Arrête-toi un instant. Il me reste encore beaucoup de travail. J’ai tant de choses à exprimer. »

Dans le cadre de l’exposition, le Musée expose également Salle des reflets infinis – Un souhait de bonheur humain provenant d’au-delà de l’univers (Infinity Mirrored Room – A Wish for Human Happiness Calling from Beyond the Universe, 2020). Dans ces salles de miroirs, l’obsession continue de l’artiste pour les effets de profondeur et de reflets sans fin crée des structures lumineuses, dont les effets nous rappellent l’impossible, le magique, le galactique, ce qui est difficile de trouver ailleurs. Dans cette installation, qui n’a

été présentée jusque-là qu’au musée de Yayoi Kusama au Japon, l’artiste transforme ses inquiétantes hallucinations en visions mystiques, comme si elle s’immergeait dans la poussière d’étoiles d’un univers infini.

Yayoi Kusama
Yayoi Kusama
Le moment de la régénération (The Moment of Regeneration), 2004
Tissu cousu, mousse d’uréthane, acrylique et bois, 54 parties
54 pièces, dimensions variables
Collection de K11
© YAYOI KUSAMA

DIDAKTIKA

Dans le cadre du projet Didaktika, le Musée conçoit des espaces pédagogiques et organise des activités qui complètent les expositions afin de faciliter la compréhension et l’appréciation des œuvres.

Pour cette exposition, une chronologie détaillée de la carrière de Yayoi Kusama se trouve à disposition dans la section Saviez-vous que… ? du site Web du Musée.

Activités

Conférence inaugurale (22 juin)

Discussion entre les commissaires Doryun Chong, Mika Yoshitake et Lucía Agirre, qui présenteront l’exposition.

Réflexions partagées*

Les équipes du Musée Guggenheim Bilbao présenteront différentes perspectives et interprétations de l’exposition :

  • Vision d’expert (12 juillet) : Lucía Agirre, conservatrice.
  • Concepts clés (19 juillet) : Luz Maguregui Urquiza, coordinatrice Éducation et Interprétation.

*Parrainage : Fundación Vizcaína Aguirre

Cultive ta propre citrouille (activité quotidienne en juillet et août)

Les citrouilles sont l’un des motifs récurrents de Kusama, un symbole de bonheur et de sa fascination pour la nature. Les visiteurs les plus jeunes du Musée recevront un récipient contenant des graines de citrouille qu’ils pourront arroser chez eux pour faire pousser la citrouille et la planter ensuite dans un pot.

Projection de Kusama-Infinity (26 septembre)

Projection du documentaire Kusama-Infinity réalisé par Heather Lenz. Sorti en 2018, ce documentaire explore la détermination farouche de Kusama à devenir une artiste à la renommée mondiale.

CATALOGUE

Le catalogue de l’exposition contient une vaste sélection d’œuvres de Kusama, ainsi que des essais écrits par les spécialistes Mika Yoshitake, Doryun Chong et Isabella Tam, qui mettent en lumière les principaux thèmes et questions qui traversent la production de l’artiste. Cet ouvrage comprend également une chronologie de la longue carrière de l’artiste en regard des événements en ayant marqué les différentes grandes époques.

  • Dates : du 27 juin au 8 octobre 2023
  • Commissaires : Doryun Chong et Mika Yoshitake en collaboration avec Lucía Agirre
  • Mécène : Iberdrola
  • Exposition organisée par M+, Hong Kong, en collaboration avec le Musée Guggenheim Bilbao

Guggenheim Museum Bilbao

Abandoibarra Etorb., 2, 48009 Bilbo, Bizkaia

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Actualités sur l'art, les expositions, les musées et les artistes du monde entier. Une vision internationale du monde de l'art. Responsable de la section Art : Lisbeth Thalberg

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