Simulant est un thriller de science-fiction réalisé par April Mullen avec Robbie Amell, Jordana Brewster, Simu Liu et Sam Worthington.
C’est un monde plein de misère, régi par la technologie, dans lequel les humains comptent peu, car l’Intelligence Artificielle contrôle tout.
Non, ce n’est pas du néoréalisme italien. Pour les six prochains mois au moins, c’est de la science-fiction.
Pas la meilleure.
Critique de film
L’ennui avec les rêves, c’est qu’ils deviennent parfois réalité, et les fictions imaginées par Aldous Huxley et Goerge Orwell (ou même Philip K. Dick) commencent à se réaliser avec l’avènement de l’IA, et Simulant n’en est qu’une parmi mille autres.
Ce n’est ni désastreux ni bon, mais le germe qui lui donne vie n’a pas de formulation apothéosique ou quoi que ce soit qu’on ne lise pas tous les jours dans les journaux d’aujourd’hui, le développement de l’histoire n’est pas assez brutal, et l’esthétique n’est pas celle de Blade Runner.
L’idée est bonne et, sans spoiler, elle pose le problème (quasi philosophique) de la conscience de la machine. On en entend parler depuis plus d’un demi-siècle, cela ne nous surprend pas, et si c’est le cas, il est temps de faire quelques recherches.
Simulant se laisse voir, lentement, il se présente comme le thriller qu’il n’est pas et se développe presque comme un drame psychologique pour, dans ses derniers instants, retrouver l’énergie qu’il a perdue dans son développement.
Il divertit, mais n’atteint pas son objectif de surprendre avec de nouvelles idées.
Il est techniquement bon mais, sans être un blockbuster, il ne parvient pas à créer un univers merveilleux qui nous laisse bouche bée.
Pour une science-fiction (ou un néoréalisme dans six mois, comme vous préférez), il ne laisse pas la marque qu’il devrait, ni ne se laisse aller aux idées et aux prétentions qu’il devrait.
Un film qui nous laisse avec le sentiment de ne pas savoir apporter quelque chose de nouveau.