Vous cherchez un film vraiment original, avec une intrigue pleine de rebondissements ? Alors, hélas, la nouvelle sortie de Prime Video, « G20 », n’est pas pour vous. En revanche, si vous avez envie d’un film d’action divertissant et prévisible, de ceux qui se regardent sans prise de tête et qui ne vous demanderont pas trop d’efforts intellectuels, « G20 » est un bon divertissement garanti. Un de ces films qui, justement parce qu’ils sont prévisibles, continuent de plaire et dont la formule se répète invariablement.
Avec la célèbre Viola Davis dans le rôle de Danielle Sutton, la présidente des États-Unis, le film plonge le public directement au cœur d’une crise qui menace de déstabiliser l’ordre mondial. Sur fond de sommet du G20 au Cap, en Afrique du Sud, « G20 » tisse une intrigue de terrorisme, de trahison et de la détermination inébranlable d’une dirigeante décidée à protéger sa famille et le monde.
L’intrigue : un sommet sous le feu
La présidente des États-Unis, Danielle Sutton, une ancienne combattante décorée devenue femme politique, entreprend un voyage crucial au sommet du G20 au Cap. Son objectif principal est d’obtenir un soutien pour son plan ambitieux visant à éradiquer la faim dans le monde grâce à la mise en œuvre d’une initiative de monnaie numérique conçue pour aider les agriculteurs en difficulté d’Afrique subsaharienne. Elle est accompagnée dans cette mission diplomatique capitale par sa famille : son mari Derek, interprété par Anthony Anderson, sa fille adolescente Serena, interprétée par Marsai Martin, et son fils Demetrius, interprété par Christopher Farrar. Ce qui commence comme une réunion cruciale des dirigeants les plus puissants du monde se transforme rapidement en chaos lorsque l’hôtel fortement fortifié qui accueille le sommet est violemment pris d’assaut par un groupe de mercenaires. L’attaque est orchestrée par Edward Rutledge, interprété par Antony Starr, un ancien caporal des forces spéciales australiennes profondément désillusionné par le leadership mondial et doté d’un plan sophistiqué pour exploiter les marchés financiers mondiaux. Le plan de Rutledge implique la création de vidéos truquées (« deepfakes ») mettant en scène les dirigeants mondiaux, dans le but de semer le chaos et d’orienter les investissements vers les cryptomonnaies, s’enrichissant ainsi au passage. Au milieu de la confusion, la présidente Sutton, faisant preuve de son expérience militaire et de ses qualités de leadership, parvient à échapper à la capture avec son fidèle agent du Service Secret, Manny Ruiz, interprété par Ramón Rodríguez, et un petit contingent d’autres dignitaires. Alors que la présidente Sutton se fraye un chemin dans l’hôtel assiégé, l’expertise technologique de sa fille Serena devient un atout vital pour contrer les tactiques de manipulation numérique de Rutledge.

Derrière la caméra et à l’écran : le talent derrière l’émotion
« G20 » est le fruit des efforts conjugués d’une équipe talentueuse, tant devant que derrière la caméra. Le film a pris vie sous la direction de Patricia Riggen, une réalisatrice connue pour sa filmographie variée, qui comprend le drame « The 33 », qui relate l’histoire vraie de la catastrophe minière chilienne, et la comédie musicale de Disney Channel « Lemonade Mouth ». Le scénario de « G20 » a été écrit par une équipe de scénaristes qui comprend Caitlin Parrish, connue pour son travail sur la série télévisée « Supergirl », Erica Weiss, et le duo de frères Logan Miller et Noah Miller, qui ont précédemment écrit le drame policier « White Boy Rick ».
En tête d’affiche, la formidable Viola Davis incarne le rôle de la présidente Danielle Sutton. Davis, lauréate d’un EGOT et célèbre pour ses interprétations puissantes. Ses précédentes incursions dans l’action avec « The Woman King » et « Widows » ont déjà démontré sa capacité à jouer des rôles physiquement exigeants.
Aux côtés de Davis, Antony Starr incarne le menaçant antagoniste Rutledge. Starr est largement reconnu pour son interprétation glaçante de Homelander dans la série de Prime Video « The Boys », un rôle qui a consolidé son talent pour incarner des personnages complexes et moralement ambigus. Le film réunit également les stars de « Black-ish », Anthony Anderson, qui joue le mari de la présidente Sutton, Derek, et Marsai Martin, qui joue leur fille Serena.
La distribution secondaire comprend Ramón Rodríguez dans le rôle de l’agent déterminé du Service Secret Manny Ruiz, Douglas Hodge dans le rôle du Premier ministre britannique Oliver Everett, Elizabeth Marvel dans le rôle de la perfide secrétaire au Trésor Joanna Worth, Sabrina Impacciatore dans le rôle d’Elena Romano et Clark Gregg dans le rôle du vice-président Harold Mosely.
Notre avis
Qui n’aime pas le film de Bruce Willis, « Piège de cristal » ? Si vous n’êtes pas fan d’action et que vous préférez le néoréalisme des années 50-60… alors « G20 » n’a absolument rien à voir avec le néoréalisme et s’attache plutôt à offrir au public ce qu’il veut : une intrigue suffisamment absurde pour ne pas se prendre au sérieux et se concentrer uniquement sur ce qui compte vraiment : divertir, des scènes d’action qui, mêlées à une technologie de pointe, raviront les spectateurs à la recherche d’un film divertissant, sans autre ambition que celle-là.
Le film a de bonnes idées, il faut le reconnaître, et les scénaristes ont bien travaillé la partie du « deepfake », qui est cohérente et qui fait vraiment peur quand on pense à ce que l’on peut faire avec l’IA.
« G20 » est un film générique comme on en a vu mille fois et qu’on ne se lasse apparemment pas de voir se répéter encore et encore.
C’est du moins ce qu’on s’est dit chez Prime Video.
Bon film !
Où regarder « G20 »