The Power of the Dog est un film de Jane Campion (The Piano) avec Benedict Cumberbatch (Brexit), Jesse Plemons et Kirsten Dunst.
Brillant.
L’intrigue
En Nouvelle-Zélande, au début du XXe siècle, deux frères possèdent un grand ranch. Au cours d’une expédition, l’un d’eux rencontre une femme qu’il épouse. La relation entre les deux frères se détériore.
Le film. Critique
Un film brillant qui joue à se faire passer pour un film de genre pour trouver son style dans les archétypes des personnages dans lesquels ils sont enfermés (oui, ça mérite toute une explication).
Jane Campion commence par jouer à nous tromper avec un western et continue à la manière d’Upton Sinclair pour revenir sur les chemins du Piano, puis elle campe un personnage à la manière de Clint Eastwood et met en place tout un jeu métacinématique pour revenir au littéraire (encore une fois dans sa brillante carrière) et, enfin, atteindre ce style propre que beaucoup cherchent, peu trouvent et qui, finalement, fait de vous un véritable « auteur » dans quelque domaine artistique que ce soit.
Il est sombre, différent et oscille entre cruauté et sensibilité. Elle est construite sur les extrêmes, les déceptions et les apparences, sur un rythme hypnotique et détaché.
En un mot, elle est spéciale.
Produire autant est une chose, et tout le cinéma n’a pas été un chef-d’œuvre (évidemment pour Netflix) : celui-ci sauve presque complètement la face de la société de production et la rachète à Noël.
Notre avis
Brillant, distancié, plein d’idées et de concepts. Un jeu entre la lumière et l’obscurité.
Date de sortie
1er décembre 2021