L21 émet depuis Paris. JPS Gallery Paris

Lisbeth Thalberg
L21 émet depuis Paris

L21 et JPS Gallery ont décidé d’unir leurs forces et d’organiser la première exposition collective d’artistes représentés par la galerie espagnole L21 à JPS Gallery Paris.

Le parcours de visite, sur deux étages, rendra le spectateur témoin du dialogue établi entre les œuvres des huit artistes choisis pour l’exposition.

Différents langages coexistent dans un microcosme de formes et de couleurs, allant des personnages fantastiques céramiques de Mira Makai aux photographies intimes et suggestives de Pixy Liao, ainsi que les élégants dessins de figures assises de Geran Knol ou les univers surréalistes et tragi-comiques du peintre catalan Marc Badia.

Comme une bonne émission de radio où l’on découvre, chanson après chanson, un univers musical que l’on ignorait il y a quelques minutes. Pendant le parcours de l’exposition « L21 Broadcasting From Paris », le public aura également l’occasion d’explorer un nouveau monde de l’art à travers les oeuvres de ces huit artistes.

Artistes participants

Álvaro Gil

Álvaro Gil
Álvaro Gil Toroide equilatero2016 MDF et acrylique “94″ 85 x 90 x 18 cm AG.17

Álvaro Gil (Corella, 1986) est diplômé des Beaux-Arts et titulaire d’un doctorat de l’Université du Pays basque. La démarche artistique de Gil remet en question la séparation entre culture d’élite et culture de masse. Ses constructions sont basées sur le concept de personnalisation : il opère des transformations sur mesure où l’intervention d’étonnants « murs de briques » donne naissance à des résultats brillants et inattendus. Sa recherche est liée à la pratique du DIY (Do It Yourself) et de la « non-consommation ». Il conçoit des objets qui, par l’incorporation d’enveloppes transformatrices, acquièrent une nouvelle valeur, précieuse formellement et conceptuellement critique. Mettant l’accent sur les dimensions aussi bien processuelle que relationnelle de la création, sa méthode de travail, par le recyclage et l’assemblage, permet d’obtenir des formes complexes. Des artefacts où le fonctionnel et l’esthétique se rencontrent dans une conformité inattendue.

Depuis 2008, il a présenté plusieurs expositions personnelles dans des galeries telles que Satélite à Querétaro (Mexique), L21 à Palma de Majorque ou Raquel Ponce à Madrid, ainsi que dans des institutions telles que le musée Guggenheim et la Sala Rekalde à Bilbao ou le centre Huarte en Navarre. On peut également mentionner ses interventions artistiques au Mercado de la Ribera à Bilbao et à la plage de Trengandín à Noja. Son travail a été présenté dans des foires d’art internationales telles que ARCOmadrid, Material à Mexico DF ou Cross Roads à Londres.

Ben Edmunds

Ben Edmunds
Ben Edmunds Impossible distances, distant first2021 Acrylique sur toile blanchie avec sangles, boucles et cadre en fibre de carbone 80 x 60 cm BE.20

Ben Edmunds (né en 1994 à Norwich, Royaume-Uni) vit et travaille à Londres. En tant qu’artiste, sa pratique s’étend de la peinture à la sculpture. Il est également directeur d’Aspirational Equipment Ltd, un éditeur d’objets d’art fondée en 2019. Il a obtenu une licence en peinture au Wimbledon College of Arts (2016), et une maîtrise en peinture au Royal College of Art (2018), où il a reçu le prix Hine pour la peinture.

Si sa pratique est profondément ancrée dans son expérience de navigateur et de véliplanchiste, son travail explore le point de convergence entre ces deux sports d’aventure, la recherche du luxe et le Color Field painting. Il s’intéresse au potentiel de l’abstraction en tant qu’expérience

transcendantale, une expérience qu’il compare à l’ascension d’une montagne ou encore à la navigation en eau libre. Remettant en question l’anti-utilitarisme supposé de la peinture, il conçoit l’œuvre d’art comme une forme d’équipement.

Il a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment « Almost Somewhere », à la Galerie Choi & Lager (Séoul, 2021) ; « It won’t last forever (or maybe it will) » à

la Galerie Tatjana Pieters (Gand, 2021) ; « Where should I go from here ? », à la Galerie Kaikai Kiki (Tokyo, 2019) ; et « Something unknown is doing we don’t know what », à County Street (Londres, 2020).

Geran Knol

Geran Knol
Geran Knol Sitting Man 42017 Fusain et graphite sur papier GK.25

Geran Knol est un artiste multidisciplinaire originaire des Pays-Bas, qui vit et travaille actuellement à Anvers, en Belgique. Son travail se compose de dessins, de peintures, de sculptures et d’œuvres d’art sonore. Il participe également à Park Pardon, une collaboration avec Bloeme van Bon. Il a obtenu une licence en illustration à l’ArtEZ Hogeschool voor de Kunsten à Zwolle (Pays-Bas) en 2012 et un master en arts visuels à Sint Lucas à Anvers (Belgique) en 2015.

Son travail est une recherche en constante évolution sur la forme selon toutes ses modalités. Dans les images qu’il crée, Knol choisit de reproduire une figure récurrente qui se fond dans son environnement sans jamais s’y incarner. Il travaille souvent par séries, en s’imposant certaines règles du jeu. Sous ces contraintes, il recherche les variations possibles qui mènent ensuite à de nouvelles idées. Pour Knol, un dessin a la même importance qu’une peinture, et il se réfère souvent à des travaux antérieurs lorsqu’il s’essaie à un nouveau support. Quoique sa pratique adopte généralement un format bidimensionnel, les qualités haptiques des matériaux sont très importantes dans la création de l’image finale.

Son travail a été présenté dans plusieurs expositions individuelles et collectives telles que « Lucky Charms », à la Ballroom Gallery (Bruxelles, 2022) ; « With A Silent Drum », à la L21 (Palma de Majorque, 2021) ; « Plaatjes & Praatjes », à la Willem II Fabriek (Den Bosch, 2019) ; « Appointment », à MENT (Ljubljana, 2019) ; « Unclear Clarity », au ABC Klubhuis (Anvers, 2017) ; « Double Bubble », à Inuit (Bologne, 2015) ; « Illustrative », à Direktorenhaus (Berlin, 2015) ; et « The Considered Cabinet of Deliberate Thoughts », avec Park Pardon (Anvers, 2015). Il a participé aux foires d’art Art Antwerp (2022) et ARCOmadrid (2021).

Marc Badia

Marc Badia
Marc Badia News from 20832022 Huile sur toile 162 x 130 cm MB.92

Marc Badia (1984) est diplômé en beaux-arts de l’université de Barcelone, où il a fait un master en production et recherche artistiques. Il est également en échange à la Hochschule für bildende Künste Hamburg (HFBK Hamburg). Son travail est principalement axé sur l’herméneutique des images tandis que sa pratique, picturale et installative, utilise l’humour et le mystère comme outils de critique.

Il a exposé au Centro del Carmen de Valencia (Valence), à Espositivo Mad (Madrid), à la Galería Fran Reus (Majorque), à La Capella (Barcelone), à la Fundación Arranz Bravo (Barcelone) et à ARCOmadrid avec la galerie L21 (Majorque). Il a effectué des résidences à l’Université libre de Tbilissi (Géorgie), au festival DE Kaaij (Nijmegen, Pays-Bas) et au Major 28 (Lleida).

Mira Makai

Mira Makai
Mira Makai Smiling Whale2020 Céramique émaillée 40 x 40 x 50 cm MI.03

Mira Makai (née en 1990 à Budapest, Hongrie) est une artiste basée à Budapest. Makai travaille la céramique, la peinture acrylique et les dessins au pastel gras. S’éloignant du monde de l’abstraction organique qui caractérisait auparavant ses œuvres, elle a trouvé sa nouvelle famille dans un monde de miniatures hybrides, magnifiées, sorties tout droit d’un univers de bandes dessinées, entrelacées d’influences mythologiques et de culture pop.

Ses œuvres ont été présentées dans le cadre de plusieurs expositions collectives dans des musées et des espaces d’exposition à but non lucratif tels que le Musée national hongrois, le Küntslerhaus KM Graz, le Collegium Hungaricum Berlin, ou encore le Centre d’art moderne et contemporain (MODEM) Debrecen. Elle a également exposé ses créations dans des galeries d’art dans différentes villes d’Europe et dans des foires d’art (Art+Text Budapest, Susan Boutwell Gallery Münich, la Galerie Droste à Berlin, Viennacontemporary à Vienne). Ses œuvres figurent dans la collection privée Esterhazy et la collection de céramiques du musée Janus Pannonius. Elle a remporté le prix Esterhazy.

Pixy Liao

Pixy Liao
Pixy Liao Welcome to the gates of a new era2014 C-Type Print. ed ( 2 / 5 ) 37.5 x 50 cm PL.03

Pixy Liao est une artiste née et élevée à Shanghai, en Chine, qui réside actuellement à Brooklyn, dans l’État de New York. Elle a obtenu un MFA en photographie à l’université de Memphis en 2008. Son travail, bien que très personnel, est souvent teinté d’esprit et d’humour. Liao utilise ses photographies, vidéos et installations pour remettre en question des concepts contemporains stéréotypés tels que la nature du « couple », de « l’artiste » et de la vie en tant que femme.

Liao a reçu la bourse NYFA en photographie, le prix Santo Foundation Individual Artist, le prix Madame Figaro Women Photographers du Festival international de la photo de Jimei x Arles, la

bourse En Foco’s New Works Fellowship et le prix LensCulture Exposure. Elle a bénéficié de résidences d’artiste à l’Université des Arts de Londres, à Pioneer Works, Light Work, au Conseil culturel de Lower Manhattan, au Centre pour la photographie de Woodstock et au Camera Club de New York.

Parmi ses expositions personnelles, citons « Your Gaze Belongs to Me », Fotografiska, à Tallinn, Estonie (2022) ; « Experimental Relationship (for your eyes only, or maybe mine, too) » au

Vancouver International Centre for Contemporary Asian Art, Canada (2020) ; « Two Heads », à Stieglitz 19, à Anvers, Belgique (2020) ; « UNE RELATION EXPÉRIMENTALE », aux Rencontres d’Arles, France (2019). Elle a participé à de nombreuses expositions collectives (PTT Gallery, Taipei, Taiwan ; White Rabbit Gallery, Sydney, Australie ; Fotomuseum Winterthur, Suisse ; SCOPE Hannover Biennial, Hannovre, Allemagne…).

Son travail est conservé dans des collections privées et publiques (Alexander Tutsek – Stiftung ; Franklin Furnace Archive ; Møllersamlingen (collection Møller) ; Museum of Fine Arts, Houston ; Light Work, Syracuse, NY ;The Center for Fine Art Photography, Fort Collins, CO.

Richard Woods

Richard Woods
Richard Woods Pie Chart (MM)2021 Acrylique sur bois 121 x 121 cm RW.18

Richard Woods est né à Chester, en Angleterre, en 1966 et est diplômé de la Slade School of Fine Art de Londres en 1990, où il a suivi une formation de sculpteur. Woods est bien connu pour ses installations architecturales qui passent le culte de la décoration d’intérieur et de l’esthétique du bricolage au crible de l’absurde. Ses œuvres se caractérisent par des dispositifs décoratifs dignes d’un dessin animé, aux motifs audacieux et aux couleurs vives. Woods a relevé des défis aussi divers que diriger un important chantier architectural pour les Jeux Olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), concevoir un intérieur pour le flagship Comme des Garçons à Osaka, orchestrer la refonte dans un style Tudor d’une résidence privée à New York ou encore transformer l’intérieur de l’ancienne résidence hollywoodienne de Cary Grant pour son nouveau propriétaire, Jeffrey Deitch. En 2003, le nouveau pavage qu’il conçoit pour une cour de cloître est la pièce maîtresse de l’exposition de la Fondation Henry Moore à la 50e Biennale internationale d’art de Venise.

Parmi ses expositions et projets récents, citons Frieze Sculpture, à Londres (2018, 2013) ; Chelsea Space, Londres (2017) ; Folkestone Triennial (2017) ; Eastside Projects, Birmingham (2016) ; Festival of Love, Southbank Centre, Londres (2015) ; Chapter Arts Centre, Cardiff (2015) ; Albion Barn, Oxford (2015) ; Bloomberg Space, Londres (2012) et Victoria and Albert Museum, Londres (2009).

Ses œuvres font partie de grandes collections, notamment la Saatchi Collection, Londres ; l’Arts Council England, Londres ; le Victoria and Albert Museum, Londres ; le British Museum, Londres et le Museum of Modern Art, New York.

Hannah Epstein (Hanski)

Hannah Hanski
Hannah Hanski Rahabim2022 Acrylique, laine et jute 119.3 x 81.2 cm HH.12

Hannah Epstein (Hanski) (née en 1985) est une artiste canadienne. Elle est titulaire d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Carnegie Mellon (2017) et d’un Bachelor of Arts en folklore et études religieuses de l’Université Memorial (2009).

Élevée à Halifax, en Nouvelle-Écosse, les deux mamelles de son éducation ont été un téléviseur Zenith et une grand-mère lettone. Nourrie par le contraste frappant entre les images saturées de la télévision et le récit tragique du traumatisme familial, l’artiste a développé une obsession pour les formes populaires de divertissement comme remède et échappatoire.

À travers la lentille du folklore, Epstein s’attache à mettre en lumière la négociation culturelle entre narration ascendante et descendante, dans l’aller-retour permanent, entre le public et l’institution, des objets produits par l’une et consommés par l’autre.

L’artiste utilise le vocabulaire visuel du dessin animé et d’images de la culture pop qui entrent en résonance avec les figures archétypales de l’inconscient collectif. Elle s’approprie également l’artisanat traditionnel de la côte Est, le tapis crocheté, la vidéo et les jeux vidéo pour s’affranchir des barrières traditionnelles ou intériorisées entre les différents médias, et crée ainsi des images à dimension oraculaire.

Ses œuvres ont été exposées au Hammer Museum, au Musée des beaux-arts de l’Ontario, au Musée du textile du Canada, au Long Beach Museum of Art, au San Jose Museum of Quilts and Textiles, au Museum of Contemporary Art Denver et au Rooms de St. John’s,Terre-Neuve.

À propos de JPS Gallery

Établie à Hong Kong (2014),Tokyo (2018) et Paris (2022), JPS Gallery est une galerie indépendante d’art contemporain présentant des œuvres d’artistes émergents et établis du monde entier. Au premier trimestre 2023, JPS ouvrira un nouvel espace d’exposition à Barcelone.

La galerie se met avec passion au service de la nouvelle ère numérique et de l’exploration des beaux-arts et de la culture pop. Notre objectif est de créer un environnement innovant pour une nouvelle génération d’artistes et de collectionneurs, un espace de création accueillant pour tous. Nous nous concentrons sur des œuvres de notre temps utilisant différents supports et disciplines, et nous efforçons de mettre en valeur une sélection soignée d’œuvres qui incarnent l’esthétique

d’aujourd’hui.

Nous nous engageons à soutenir la scène culturelle et artistique en Asie et en Europe, en favorisant le dynamisme d’une communauté artistique locale. La galerie présente régulièrement des œuvres d’artistes émergents dans ses espaces d’exposition ainsi que dans des foires d’art internationales. Elle leur offre ainsi une plate-forme de rayonnement mondial, permettant à de jeunes artistes de lancer leur carrière. JPS apporte enfin une contribution active à la société en général et à la scène artistique locale en particulier, en parrainant divers événements caritatifs et ventes aux enchères.

JPS Gallery Paris

12 rue Notre-Dame-de-Nazareth, 75003 Paris, France

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