Napoléon | Les Arts sous Influence | Vente à Paris

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A l’occasion du bicentenaire de la mort de l’Empereur,

Sotheby’s consacre une vente dédiée à

NAPOLEON BONAPARTE
LES ARTS SOUS INFLUENCE

Du 15 au 22 septembre prochain, à l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, Sotheby’s proposera une vente consacrée à l’Empereur, dont le destin hors du commun continue de fasciner les hommes et les femmes sur tous les continents deux-cents ans après sa mort. Cette session offrira un riche panorama d’œuvres, à travers deux siècles d’histoire de l’art. Tous les domaines seront ainsi convoqués pour commémorer l’épopée napoléonienne : de l’art du XIXe siècle à l’art contemporain, en passant par la sculpture, l’orfèvrerie, le mobilier, la porcelaine, la joaillerie et la photographie ainsi que des souvenirs de l’Empereur et de ses proches.

Si Waterloo sonne la fin de son règne, Napoléon aura pourtant gagné la bataille du temps. Bien qu’il fût le premier édificateur de sa légende, encore de nos jours la fascination pour son destin fulgurant ne faiblit pas, comme en témoignent les résultats obtenus aux enchères par les objets liés à son règne.  La vente du 15 au 22 septembre sera ainsi l’occasion de revenir, en une centaine de lots, sur le parcours hors du commun de Napoléon, et pour les collectionneurs, d’acquérir un véritable morceau d’histoire.

Souvenirs napoléoniens

L’un des lots phares de cette section est l’un des emblématiques bicornes devenus depuis indissociables de l’image de Napoléon. Seuls dix-neuf bicornes authentifiés comme ayant appartenu à l’Empereur nous sont parvenus : quelques-uns sont entre les mains de collectionneurs privés, d’autres appartiennent à différents musées internationaux.

Celui mis en vente par Sotheby’s aurait voyagé avec Napoléon tout au long de sa campagne triomphante de 1807 et aurait été porté lors du traité de Tilsit, divisant l’Europe en plusieurs zones d’influence française et russe. Acheté en 1814 par le politicien Michael Shaw Stewart, il a été rapporté en Écosse, à Ardgowan, puis transmis de génération en génération (Estimation : 400,000 – 600,000 €).

Art Moderne

L’œuvre majeure de cette section est une huile sur panneau de James Ensor, Les remords de l’ogre de Corse. A l’époque de sa réalisation, vers 1890-91, l’artiste réalise plusieurs œuvres sur la bataille de Waterloo. Il s’inspire ici des adieux de Napoléon à ses troupes, mais avec un œil sarcastique. Il dépeint un empereur déchu, guère à son avantage, défilant devant des soldats dont le regard est déjà ailleurs. A l’arrière-plan l’étendard donne le détail des défaites (Estimation : 400,000 – 600,000€)

Art Contemporain

En art contemporain, on présentera notamment deux photographies de Yan Morvan issues de sa série Champs de Bataille, fruit d’un travail titanesque de dix années de recherches historiques et de prises de vue des plus grands champs de bataille du monde à la chambre photographique. L’une a été prise sur le site d’Austerlitz, et l’autre de Berezina, deux grandes batailles napoléoniennes (Estimation : 4,000 – 6,000€ chacune).

Arts Décoratifs

En orfèvrerie, la pièce la plus attendue sera la paire d’importants chandeliers à 5 lumières en argent aux armes de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, exécutée par Biennais, orfèvre de l’Empereur, Paris, pour son mariage le 22 avril 1807 avec Catherine de Würtemberg (estimation : 80.000-120.000€).

Certains des lots sont des cadeaux donnés par l’Empereur à sa famille ou ses proches collaborateurs : six assiettes en porcelaine de Sèvres ont été offertes à l’archevêque de Rennes pour la célébration du mariage de la fille adoptive de Napoléon, la princesse Stéphanie de Bade, en 1806. (Estimation : 25,000 – 35,000€).

Une grande cafetière en vermeil par Jean-Baptiste-Claude Odiot porte les armes de Laetitia Bonaparte, mère de l’Empereur. Grande amatrice d’orfèvrerie, la mère de Napoléon a, tout au long du règne de son fils, commandé, exclusivement chez Odiot, une argenterie en vermeil.

Toujours inquiète de voir ce règne prendre fin brutalement, elle avait l’habitude de dire « Pourvu que ça dure, pourvu que ça dure « ! Lorsqu’elle dut prendre le chemin de l’exil, elle fut accueillie par le Pape Pie VII à Rome. Elle entretint la famille impériale, notamment en vendant petit à petit l’argenterie d’Odiot. Elle s’éteignit en 1835 dans son palais romain, ancien palais Rinuccini qu’elle avait acquis en 1818 et qui est depuis connu sous le nom de Palais Bonaparte, sur la Piazza Venezia, près du Forum.

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